vendredi, juin 29, 2007

des plantes vertes pour Kiki ;) 

Comme ça fait bien longtemps que je n’ai rien raconté d’intéressant sur ce blog, je me suis dit que je pourrais parler de mes seins.
Alors voilà, depuis que j’ai repris la pilule, mes seins sont plus ronds et plus fermes que jamais, et en plus ils pointent presque tout le temps (mais ils me font un mal de chien)…
…En fait non, c’est pas un sujet intéressant. C’est même nul comme sujet.

Parlons plutôt de ma dernière acquisition stupide et inutile : mon clavier tout mou et rose bonbon !
C’est un clavier couleur malabar qui a la consistance du chewing-gum. On peut le rouler, le laisser tout flasque sur ses genoux… mais finalement ce manque total de rigidité n’est pas très pratique. Enfin, je ne l’ai pas vraiment testé dans toutes les positions, peut-être que dans certains cas c’est mieux qu’un clavier classique.
Au début, je me disais que c’était le clavier idéal pour mon ancien patron puisqu’il y a marqué sur la boite qu’on peut l’utiliser dans des tempêtes de sable et qu’il ne craint pas qu’on lui renverse du liquide dessus, mais en même temps, je ne crois pas qu’il ait souvent l’occasion de coder dans le désert (ni même au camping des Flots Bleus, ça lui correspond mieux). Et puis il est précisé aussi dans le mode d’emploi que ce clavier ne doit pas entrer en contact avec une source de chaleur (style du feu). Comme la durée de vie d’un clavier chez lui n’excède jamais plus de 6 mois (il en possède toute une collection dont il tire une grande fierté), et que les pires brûlures de clopes apparaissent dès la 1° semaine suivant l’acquisition de l’objet, j’ai peur que ce ne soit toujours pas la solution miracle.
Va pour le café, la bière et la sauce kebab, à la rigueur les cendres froides, mais pour le reste c’est pas encore suffisant.
En plus, toutes les touches font partie d’un seul et même bloc de caoutchouc et sont solidaires les unes des autres, et il ne peut donc pas faire sauter les touches qui le gênent au tournevis.
Pour ma part, c’est un produit dont je n’avais absolument pas besoin, mais que voulez-vous, je suis un consommateur stupide, qui achète ce qu’on lui dit d’acheter pour la bonne et simple raison que c’est rose bubble-gum et mou et funky (pis c’était en promo pas cher à Leclerc).

Bon finalement, le sujet du clavier est assez vite épuisé (sauf s’il s’agit de continuer à râler sur des thèmes stériles et révolus, et là je pourrais noircir des pages et des pages à déverser mon fiel, mais je ne suis pas là pour ça).

Je vais plutôt parler de quelque chose que j’ai découvert récemment, alors que je l’avais sous le nez depuis longtemps.
Le matin, quand je pars travailler (enfin, quand je ne suis pas au chômage), j’aime varier les plaisirs et changer un peu de route quand je le peux. Sur un trajet qui dure entre 20 min et plus d’1h selon le lieu où j’ai trouvé du travail et le moyen de transport que j’utilise, je connais souvent plusieurs routes qui me permettent d’éviter les bouchons et de profiter de paysages plus agréables que ceux de la voie rapide.
C’est joli les champs, les collines, les petits villages… je le connais par cœur ce coin.
Je ne connais personne à qui dire bonjour et chemin, mais en même temps, à l’heure où je le fais, personne n’est là pour me dire bonjour de toutes manières. Parfois, dans le train, mon regard se bloque sur une personne, un détail, mais comme la personne est souvent encore plus endormie que moi, elle ne se formalise pas là-dessus, et puis je ne résiste pas bien longtemps au sommeil "métro-boulot-dodo" moi non plus.
Quand je suis en voiture, je dois m’arrêter aux feux rouges, ou je suis ralentie par le trafic. Ca me permet de jeter un œil un peu plus attentif à ce qu’il y a autour de moi : les gens mal réveillés dans leur voiture, les reste de barbecues dans les jardins qui se sont terminés trop tard et que l’on a pas eu le courage de débarrasser, les poules qui traînent sur le bord de l’autoroute et qui réussissent miraculeusement à ne pas se faire écraser depuis des années (ce n’est pas le cas de beaucoup de leurs amis lapins et hérissons, entre autres), les enjoliveurs perdus sur la chaussée et mille autres objets insolites tombés (accidentellement ou non) des voitures…
Certains de ces objets attirent mon attention, et il m’arrive de repasser au même endroit sur le chemin du retour ou le lendemain pour mieux voir ce qu’ils ont de curieux. Parfois, je n’arrive pas à ralentir suffisamment pour l’identifier correctement. D’autres fois, l’objet en question a déjà disparu, et je n’y pense plus, tout simplement.
Et puis il arrive que ce je pense avoir reconnu me semble tellement irréel que j’en deviens obsédée. Au point de m’arrêter.
Depuis le temps que je passais à côté de ce champ et que je voyais, du coin de l’œil, que ce qu’on y cultivait ne ressemblait ni à du maïs, ni à du colza, il fallait bien que je trouve, une bonne fois pour toute, ce qui pouvait bien pousser là !
Alors hier matin, je me suis levée un peu plus tôt, et avant d’arriver au boulot, je suis passé par le champ et je m’y suis arrêtée. Et effectivement, c’était pas du soja transgénique, mais bien cette plante orientale que l’on peut fumer, avec ses feuilles caractéristiques en étoile. Certainement plantée là pour en faire de l’huile : étant donnée la localisation (visible par quelques milliers de personnes chaque jour) et la superficie du champ (de quoi faire rêver beaucoup de fumeurs), j’imagine que cette herbe ne doit pas être très chargée en THC.
Machinalement, j’ai voulu en cueillir un brin pour prouver mes dires et le faire examiner, mais sur le coup j’ai oublié que ma voiture avait prévu de passer plus de 12h en plein soleil.
Maintenant ma voiture pue la beu : c’est ma maman qui va être contente !!

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